J’ai découvert derrière la silhouette d’un cerisier nu d’hiver une estampe portugaise : une impasse en coude orientée vers le Nord-Est, vers moi. Des immeubles bas, plantés en équerre face à moi, aux façades blanchies à la chaux. Leurs humbles fenêtres, aux chambranles en bois et de taille irrégulière, ne s’illuminent jamais toutes. Ils se pourrait que derrière ces murs on n’entende que la langue de Camões.
À la lumière du jour j’ai pu me rendre compte que c’était un fantasme.